C'est Absurde !

Une adaptation pour la rue du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus

Théâtre / Clown / Musique / Envolées poétiques

Spectacle tout public (conseillé à partir de 12 ans)
Durée : 1h00

À l’écriture de l’adaptation libre : Caroline Panzera avec la collaboration d’Hamideh Doustdar et Charlotte Andres
À la mise en scène : Caroline Panzera avec la collaboration de Nikola Carton et la complicité de Matthieu Poulet, Damien Prevot et Vincent Lefevre
Au jeu : Charlotte Andres et Tosha Vukmirovic
À la création musicale enregistrée : Mathieu Boccaren
À la création musicale live : Tosha Vukmirovic
À la production et de la diffusion : Pauline Fleckenstein

Avec le soutien du CIRQUE JULES VERNE, PÔLE NATIONAL CIRQUE ET RUE D’AMIENS, des Féron’arts et du Théâtre Jean Ferrat de Fourmies.

Possibilité de jouer dans un lieu non équipé ou en extérieur dans un endroit calme et non passant.

Synopsis

Un clarinettiste fait la manche au pied d’un haut-parleur de ville qui diffuse « Radio Cul la radio des bargeots du savoir » en permanence. Vénus, qui fait sa pause tous les jours au même endroit, le rejoint pour écouter le nouvel épisode de la série radiophonique le « Mythe de Sisyphe ». Ensemble ils vont s’interroger face à l’absurdité du monde et au sens profond de la condition humaine. Jusqu’à ce que la seule résolution possible soit d’entrer dans la révolte, celle où la musique devient leur seule certitude pour sentir assez leur force afin de vivre dans la pleine conscience de la grandeur de l’existence. Ensemble ils découvrent qu’il faut imaginer Sisyphe heureux.

Note d'intention

Inspirée librement du texte d’Albert Camus

Nous vivons sur l’avenir : demain, plus tard, quand j’aurai… Un jour vient pourtant on se situe par rapport au temps. On y prend sa place. Et cette horreur nous saisit : Demain. Nous souhaiterions demain quand nous aurions dû nous y refuser, car à la fin il s’agit de mourir. Oui, c’est absurde. Alors commence une lutte sans repos, on entre dans un monde qui n’est ni rationnel, ni irrationnel, qui est déraisonnable et c’est tout. Mais si on veut être fidèle à l’évidence de cet état d’absurdité dans lequel on vit, si on accepte ce déchirement entre l’esprit qui désire et le monde qui déçoit, on peut entrer dans le monde avec sa révolte et sa clairvoyance.